Mon père est mort en défendant un enfant lors d'un pillage de la même armée qu'il avait servi, les guerriers brâkmariens qui étaient ses camarades ont saccagé et pillé Sufokia. J'ai fui lors de leur arrivée fracassante, mon père ne savait que faire face à la terrible armée qu'il avait servi, il sauvait sa peau en regardant sa cité portuaire se faire piller par les suppôts de Djaul. Lorsqu'il se fit empalé par une lance, mon père me regarda droit dans les yeux, j'étais caché derrière un tonneau, et me cria qu'il préférait Brumaire comme général. J'ai juré de venger mon père un jour lorsque ce guerrier à l'armure noire tachée de sang qui avait une cicatrice en forme de trident sur l'avant-bras droit.
Après deux jours de pillage, j'avais survécu et je rejoignais ma maison pour voir ce qu'il en restait ... plus grand chose, une canne à pêche et les livres de mon père. J'étais orphelin, et le lendemain, j'avais mes treize ans. Pour vivre, je pêchais, et pour passer le temps, je lisais les livres de mon père. Un jour, après quelques années pendant lesquelles j'ai rencontré un amour tragique, j'ai rejoins la cité Mercenaire, un coin de paradis pour les jeunes aventuriers, j'y ai appris des métiers auprès de maîtres artisans, mes gains ont servis à payer mes études et j'étais apaisé.
Je suis devenu un disciple d'Eniripsa, déesse que je respectes profondément pour son rôle dans notre monde. J'ai quitté la cité d'Astrub pour partir à Bonta, pour le commerce et la profession. Je voyagea une semaine en compagnie d'une caravane d'amis, rencontrés à l'Académie d'Astrub. Lors de mon arrivée à cette énorme cité, j'étais déboussolé par la quantité de marchandises en tout genre, armes, équipements, ressources, nourritures, artéfacts, parchemins magiques, et même ... plaisir sensuel ... m'enfin je m'égare. Mes maîtres artisans m'ont recommandé à leurs homologues bontariens et je me suis rendu aux coordonnées pour les rencontrer, l'argent arrivait et je me remplissais les poches.
Après avoir acquis un savoir faire, je n'avais plus de but dans la vie, l'amour ne se présentait pas, le travail était répétitif, et la vie monotone, c'est alors qu'il rentrait chez lui qu'il vit sa petite maison de cordonnier brûler, d'ailleurs tout son quartier brûlait, cela lui rappelait quelque chose, ceux qui ont incendié sa maison était devant ce brasier, ils éclataient de rire, martyrisait une famille, ces hommes étaient vêtus de cape sombre. Je me précipitais vers eux pour leur foutre une raclée, ils dévoilèrent leur apparence sous ces capes, ils étaient tatoués par un trident au visage, symbole de Rushu, c'était des Brâkmariens. Je me fis tabassé et laissé pour mort avant l'arrivée de la milice, en ce jour, une haine se réveilla, et la vengeance de mon père se devait être accomplie.
Ainsi, la milice de Bonta vit un petit homme ailé s'approcher d'Amayiro pour s'engager.
La suite, à venir.